"Icare"

Chorégraphiée par Miradi KANDUMBI KOKO à partir de 2022, la pièce chorégraphique
« Icare », composée de deux parties, traite des thématiques que sont la transgression, le
désir et le tiraillement entre l’amour et l’interdiction d’aimer. Représentant un labyrinthe
d’émotions et de mouvements, cette chorégraphie mélange plusieurs styles de danse :
danse contemporaine, hip-hop, afro, et krump. Tiraillés entre désir amoureux et interdit, les
danseurs, prêts à s’envoler, sont pris dans une frénésie de mouvements, un
tourbillon qui ne s’arrête pas.

Dans cette réinterprétation du mythe grec, Miradi KANDUMBI KOKO rapproche et mélange
les sentiments de Phèdre et la volonté de transgression d’Icare. La question fondamentale
de l’amour, transmis par Vénus, y est abordée comme une malédiction qui accable l’âme des
protagonistes. La deuxième partie évolue autour de l'idée d'une descente aux enfers qu’Icare
vit après avoir désobéi et trouvé la mort. Car, si le mythe grec nous raconte la chute d’Icare,
il omet de nous dévoiler ce que le personnage encourt ensuite. Que lui arrive-t-il une fois
descendu aux enfers ? Perd-il son âme, l’amour et le désir qui l’animaient jusqu'alors ?

 

Historique de la pièce :
La première partie de la pièce « Icare » a été créée dès septembre 2022, en lien avec les
étudiants d’art du spectacle - spécialité danse - de l’université de Strasbourg. Elle a pu être
représentée dès 2023 à Strasbourg, Dijon et Châtillon-sur-Seine. Suite à ces
représentations, le travail autour d’une deuxième partie d’ « Icare » est lancé à l'automne
2023 dans l’idée de donner une continuité à la pièce, dont la fin est prévue à l’été 2024.
Comme à son habitude, la MLIT a décidé d’intégrer le public dans son processus de création
et d’interprétation chorégraphique, notamment à travers un stage participatif qui s’est tenu à
Châtillon-sur-Seine en mars 2024.
La première représentation de la version complète a eu lieu le 6 juillet 2024 au Théâtre de

Feuillants à Dijon.